Découvrir et comprendre les intersexuations

Annabelle Duaut

Près de 1.7 % de la population belge serait intersexe, c’est-à-dire né avec des caractéristiques sexuelles ne correspondant pas aux « normes » typiques et binaires masculines ou féminines[1]. Peu connue voire totalement inconnue du grand public, l’intersexuation commence tout doucement à faire parler d’elle, notamment via le travail des collectifs intersexes. Qu’est-ce que revêt le terme « intersexuation »? Quelles réalités de vie pour les personnes nées intersexes ? Nous levons, en partie, le voile sur le sujet[2].

Il y a encore quelques mois, on n’en avait jamais entendu parler. Lors de la découverte du spectacle « Les variations silencieuses » (Cie Ah mon amour !), dans un théâtre très confidentiel d’Anderlecht, on est restées sidérées, comme sans voix, de savoir que le phénomène des intersexuations concerne 1,7 % de la population (192.000 personnes en Belgique), soit l’équivalent du nombre d’enfants naissant avec les cheveux roux. Ainsi, chaque jour en Belgique, cinq enfants[3] naissent avec des variations des caractéristiques sexuelles. Les intersexuations sont « un terme scientifique, bien reconnu et utilisé pour décrire l’anatomie physique lorsque les caractéristiques sexuées primaires et secondaires ne sont pas clairement masculines ou féminines »[4] . Les caractéristiques sexuées primaires concernent les ovaires et testicules. Les caractéristiques sexuées secondaires se réfèrent « aux glandes mammaires, à l’implantation des cheveux, à la pilosité faciale et corporelle, au tonus musculaire, à la répartition des graisses, à la forme du corps, la taille, la voix, etc. »[5]

La grande majorité des personnes intersexes présentent des organes génitaux typiquement masculins ou féminins. Leurs intersexuations peuvent alors résulter d’un changement hormonal et se manifester par exemple à la puberté à travers une pilosité abondante ou l’absence de développement mammaire. Certain·e·s[6] s’en rendront compte à l’adolescence ; d’autres à l’âge adulte, dans le cadre d’un désir d’enfant ; d’autres encore passeront totalement à côté du « phénomène » pendant toute leur existence car aucune de leurs caractéristiques ne sera visible sur le plan physique. Dans ce dossier, la nuance est donc plus que jamais de rigueur ! « L’ intersexuation[7] n’a rien à voir avec le genre. C’est biologique. On naît mâle, femelle ou intersexe », développe Thierry Bosman, d’Intersexe Belgium.  « Laissez les histoires de genres de côté, ça n’a rien à voir avec les intersexuations. […] Une sexuation c’est quelque chose de biologique ! »  La majorité des personnes intersexes sont cisgenres, c’est-à-dire que leur identité de genre est congruente avec leur sexe biologique. De nombreuses personnes avec une variation préfèrent par ailleurs s’identifier en tant que personnes inter* plutôt qu’intersexe, terme inclusif englobant toutes les formes d’intersexuation. C’est donc ce terme que nous emploierons dans la suite de ce dossier. S’il y a des détails, des indices dans votre histoire personnelle qui font écho aux intersexuations, sachez que l’ASBL Genres Pluriels a mis en ligne un questionnaire qui vous permettra d’y voir plus clair[8].

Des interventions médicales dès le berceau

Alors, quels sont les enjeux des intersexuations ? La dualité des sexes étant tellement ancrée dans notre société, de nombreuses personnes dyadiques – c’est-à-dire qui ne sont pas intersexes – perçoivent l’intersexuation comme un problème à solutionner. « La pathologisation des corps intersexués est également partagée par certaines personnes concernées, qui ne parviennent pas à dépasser les discours médicaux auxquels elles sont confrontées depuis l’enfance. En effet, de nombreux enfants inter* font l’objet de traitements hormonaux et chirurgicaux dès la petite enfance, des traitements problématiques et qui rendent malades », explique Audrey, membre d’Intersexe Belgium. Le protocole médical consiste à opérer dès la naissance les enfants dont la variation concerne les organes génitaux externes afin de les « normaliser », c’est-à-dire de leur attribuer d’office un sexe masculin ou féminin. « La plupart des interventions pratiquées à un très jeune âge le sont pour des raisons cosmétiques ou sociales, afin que l’apparence des organes génitaux de l’enfant corresponde aux normes. Ces procédures peuvent comprendre des réductions du clitoris (ablation de tissus avec beaucoup de terminaisons nerveuses pour que le clitoris semble plus petit) ; des opérations d’ablation de gonades (ovaires ou testicules) ; des opérations pour créer un nouveau vagin ou pour normaliser l’apparence du pénis. »[9] Tout ceci dans un unique but : faire en sorte que ces enfants soient conformes à l’image qu’on se fait d’un petit garçon ou d’une petite fille.

Ces interventions invasives qui changent la vie des enfants sont pratiquées avant même qu’ils ne puissent exprimer leur opinion sur ce qui leur est infligé. Les interventions chirurgicales sont pratiquées avec l’accord des parents[10]. « Mais les informations fournies aux parents sur les opérations, leurs conséquences et les risques encourus sont souvent discutables »[11]. On attend des parents qu’ils donnent leur accord pour des traitements qui peuvent avoir des conséquences durables voire irréversibles sur la santé des enfants, notamment en les obligeant à prendre des traitements hormonaux à vie. Ces opérations souvent invasives et dénuées d’un caractère d’urgence peuvent entraîner des problèmes majeurs tels qu’une infertilité, des douleurs, une incontinence et des souffrances psychologiques tout au long de la vie. Les variations intersexes sont dans la majorité des cas sans danger pour la santé. Les intersexuations ne constituent de ce fait en aucun cas des maladies car ce sont des variations naturelles du développement sexuel.

Une communauté discriminée

La journée internationale de la visibilité intersexe tombant le 26 octobre[12], c’est souvent l’occasion idéale pour mettre à mal quelques idées reçues concernant les personnes concernées par ces caractéristiques. Appartenant à la communauté LGBTQIA+, les personnes inter* peuvent elles aussi subir des stigmatisations sociales ainsi que des discriminations. Dans notre société basée de longue date sur la binarité homme-femme, nous ne pouvons plus continuer à autoriser des mutilations génitales, stérilisations et traitements hormonaux non consentis, sous prétexte de l’intégration sociale.

Mais des avancées politiques

Face aux questionnements médico-éthiques soulevés par les interventions réalisées dès le plus jeune âge sur les enfants inter*, la situation a quelque peu évolué ces dernières années. En 2013, des militants inter* représentant une trentaine d’organisations se sont réunis pour élaborer la Déclaration de Malte, qui met en lumière les revendications et les recommandations du mouvement inter* international. Pourquoi Malte ? Parce qu’en 2015, l’île a été le premier pays du continent européen à interdire tout traitement ou chirurgie sur un·e mineur·e inter* sans son consentement et à estimer que les « considérations sociales » sont des motifs illégaux pour justifier un quelconque acte médical. Le Portugal a emboîté le pas à Malte en 2019, et l’Islande ainsi que l’Allemagne en 2021. Cependant, les lois de ces deux derniers Etats « n’englobent pas certaines intersexuations et certains motifs pour exclure une intervention ou demeurent ambiguës dans leur formulation », nous renseigne un article récent du journal Le Monde[13]. Par exemple, en Allemagne, les interventions « nécessaires pour guérir ou éliminer un trouble fonctionnel (…), sans qu’il y ait de risque réel pour la santé à l’heure actuelle, même si elles vont avoir pour effet de modifier l’apparence physique »[14], sont autorisées. L’ONG OII Europe, la branche européenne de l’Organisation internationale des inter*, juge ces textes insuffisamment protecteurs. L’OII vient d’ailleurs de déterminer des critères minimaux afin d’élaborer une loi qui permettra d’interdire formellement les interventions sur les enfants inter* sans leur consentement. D’après Dan Christian Ghattas, l’un des fondateurs d’OII Europe, « la prise de conscience d’une nécessité à légiférer sur le sujet s’étend peu à peu ». Depuis 2020 pour la Belgique et 2021 pour le Danemark et l’Ecosse, les délits et crimes de haine ainsi que les discriminations contre des personnes intersexes sont sanctionné·e·s. « L’Europe est le continent qui contient le plus de lois au sujet des intersexes, mais il reste beaucoup à faire », résume-t-il.

Quelle situation en Belgique ?

En 2019, les Nations Unies ont sévèrement réprimandé la Belgique concernant les mutilations génitales et autres traitements dégradants que subissent les personnes intersexes. Une première condamnation a eu lieu le 1er février 2019 par le Comité des droits de l’enfant et une seconde par le Comité des droits de l’Homme en date du 6 décembre 2019. « Ces traitements dégradants et inhumains non consentis sur les enfants intersexués sont essentiellement pratiqués par des équipes pluridisciplinaires dans les centres hospitaliers de référence autoproclamés. Or, la résolution prévoit que deux centres de référence devront juger de la nécessité médicale d’intervention chirurgicale sur des enfants intersexes. Seront-ce les mêmes centres où l’on mutile les enfants ? »[15], questionne à juste titre l’ASBL Genres Pluriels. Pour éviter l’émergence de tout conflit d’intérêts, Genres Pluriels préconise de ce fait que les équipes multidisciplinaires soient composées « d’expert·e·s non cliniques, y compris des expert·e·s indépendant·e·s des droits humains expérimenté·e·s dans les questions d’intersexuation ».

Ces accusations successives ont par la suite eu le mérite de faire bouger les lignes au niveau législatif au sein du plat pays :

  • Le 4 février 2020 (Moniteur belge du 28 février 2020), la loi tendant à lutter contre la discrimination entre les femmes et les hommes a été étendue et les « caractéristiques sexuelles » font désormais partie des critères protégés. Par conséquent, la loi interdit explicitement la discrimination fondée sur les caractéristiques sexuelles. Pour les personnes intersexes, cela signifie concrètement qu’elles ne peuvent pas être discriminées en raison de leurs caractéristiques corporelles différentes. Les personnes qui sont tout de même victimes de discrimination peuvent contacter l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes pour obtenir des informations et/ou bénéficier d’une assistance juridique.

  • En 2021, la commission Santé et Egalité des chances votait une proposition de résolution visant à reconnaître le droit à l’intégrité physique des personnes intersexes, réclamant « la mise en place d’un cadre législatif protégeant l’intégrité physique des mineurs intersexes en garantissant, sauf nécessité médicale grave, l’interdiction de toute décision de modification des caractéristiques sexuelles d’un mineur sans le consentement éclairé de celui-ci »[16]. Peu de temps après, la Chambre approuvait la résolution à l’unanimité alors que la Belgique a déjà été rappelée à l’ordre au niveau international pour ses pratiques de mutilations génitales (ablation du clitoris, stérilisation, création d’un néo-vagin). Tandis qu’en Europe, trois pays ont déjà interdit ces pratiques, la Belgique n’a pas encore assoupli ce pas. Le cabinet de Sarah Schlitz (ECOLO), secrétaire d’Etat à l’Egalité des genres et des chances, confirme y travailler activement, en collaboration avec le ministère de la Santé publique. Et Thierry Bosman de conclure : « S’il y a une loi en Belgique qui interdit les mutilations génitales féminines c’est pour une raison toute simple. Mutiler le génital d’un enfant, c’est le rendre invisible et inférieur. C’est lui ôter ses droits corporels. Tout enfant, peu importe son sexe biologique mâle, femelle ou intersexe doit être préservé. »

Des revendications

Très active entre autres dans le soutien aux personnes intersexes, l’ASBL Genres Pluriels demande au gouvernement belge « d’interdire et de sanctionner adéquatement les procédures médicales de normalisation imposées aux enfants intersexes et d’assurer aux personnes intersexes qui ont subi des traitements dégradants et inhumains l’accès à des recours effectifs, y compris en levant les délais de prescription. » Une difficulté majeure provient de l’absence d’étude systématique concernant les interventions médicales de toutes natures sur les personnes intersexes, de la naissance à la puberté. La Loi relative aux « Droits du Patient » précise que le dossier médical doit rester accessible au patient, à sa demande. Genres Pluriel demande de ce fait « au gouvernement de garantir que les personnes intersexuées aient un accès effectif aux soins de santé tout au long de leur vie, ainsi qu’un plein accès à leur dossier médical. » Cette requête prend tout son sens sachant que nombre de personnes inter* ont vu leur dossier médical disparaître du jour au lendemain, les empêchant de savoir si elles avaient bien été opérées durant l’enfance. Parce que l’accès aux services de soins de santé doit se faire de manière libre, Genres Pluriels souligne le fait que la création de deux hôpitaux de référence pour les personnes intersexes (telle que prévue dans la résolution) va contrecarrer la liberté de choix du praticien, pourtant reprise depuis 2002 dans la loi « Droits du patient » (article 6).

Afin de garantir un accueil bienveillant et respectueux des droits humains, Genres Pluriels a créé le Réseau Psycho-Médico-Social trans*/inter* belge. Celui-ci garantit un accueil respectueux des personnes transgenres et intersexes par des profesionnel·le·s des secteurs psycho-médico-sociaux formé·e·s aux transidentités et aux intersexuations.

De manière générale, les personnes intersexes et associations militantes portent une série de revendications :

  • le respect de l’intégrité physique des personnes intersexes, quel que soit leur âge, c’est-à-dire la fin des mutilations, stérilisations et traitements hormonaux non consentis
  • la pleine information (non pathologisante) des personnes intersexes et, pour les mineur·e·s, de leur entourage. Cela implique la création et l’animation de groupes de soutien et d’échanges ainsi que le partage de savoirs théoriques et historiques sur les personnes intersexes
  • la formation de tout personnel (médical, social, juridique…) en contact avec des personnes intersexes de tous âges et leur entourage
  • la suppression de la mention de sexe ou de genre à l’état civil

Pour conclure

Le sujet des intersexuations est délicat parce qu’il renvoie à l’intime. Plus que jamais, il permet de se rendre compte qu’il est impossible mais aussi très dangereux de faire des généralités lorsqu’on parle d’êtres humains, et que chaque individu est unique. La liberté de choix étant une valeur-phare de Laïcité Brabant wallon, notre association se joint aux associations et collectifs inter* qui se battent pour une meilleure information des parents et que cessent les mutilations réalisées sur les enfants inter*. Chacun et chacune doit avoir l’occasion et la liberté de choisir ce qu’il – elle veut être ou ne pas être.

QUELQUES LIENS UTILES

Genres Pluriels : www.inter section.be

Intersex Belgium : www.intersexbelgium.be

Intersekse Vlaanderen : www.interseksevlaanderen.be

Collectif Intersexes et Allié·e·s (CIA) : https://cia oiifrance.org

Transgender Luxembourg (ITGL) : https://itgl.lu

OII Europe : https://oiieurope.org

ILGA Europe : www.ilga europe.org/resources/thematic/intersex

TRANSGENRE ≠ INTERSEXE

À certains égards, les personnes inter* rencontrent des problèmes qui peuvent être similaires à ceux des personnes transgenres. Mais il existe aussi des obstacles très spécifiques aux personnes inter*. Raison pour laquelle il est important d’accorder toute l’attention nécessaire à ce groupe de manière spécifique. Comme nous l’évoquions plus haut dans ce dossier, les intersexuations n’ont rien à voir avec la transidentité. Nos caractéristiques sexuelles physiques n’ont aucun lien avec la façon dont nous considérons notre identité de genre, ni avec les personnes qui nous attirent. Le mot « transgenre » (ou trans) est un terme générique qui désigne les personnes dont l’identité de genre est différente du sexe qui leur a été assigné à la naissance. Le mot « intersexe », lui, se rapporte à des caractéristiques sexuelles physiques et non à un sentiment interne d’identité. Une personne inter* peut aussi s’identifier comme trans, mais les intersexuations et la transidentité sont des choses bien distinctes, car le sexe renvoie à la sphère biologique et le genre à la sphère sociale.

Petit précis de vocabulaire SEXE ≠ GENRE

Sexe ≠ genre : La distinction entre sexe et genre différencie le sexe biologique (l’anatomie d’une personne, le système reproducteur, et les caractères sexuels secondaires) du  genre, qui désigne l’identité sexuelle reconnue par une société à tout individu. Caractéristiques sexuées (ou sexuelles) : Caractéristiques biologiques qu’une personne possède à la naissance (structures chromosomique et/ou génétique, hormonale, organes génitaux internes et externes) ou qu’elle développe pendant la puberté (pilosité, masse musculaire, poitrine, stature, pomme d’Adam, menstruations, etc.). Hermaphrodisme : Employé par la médecine à partir de la fin du XIXème siècle, le terme hermaphrodisme est biologiquement erroné : les intersexes ne sont pas des êtres mi-mâles, mi-femelles, avec un double appareil génital fonctionnel. Cependant, certaines personnes intersexes se sont réappropriées la charge stigmatisante et exotisante du terme et en font une identité politique. Attention, si certaines personnes intersexes emploient le terme « hermaphrodisme », il est très déplacé pour des personnes dyadiques (c’est-à-dire qui ne sont pas intersexes) de le faire. Il est par ailleurs offensant de parler d’une personne intersexe comme n’étant « ni homme ni femme », d’« ambiguïté sexuelle » etc. si la personne ne s’identifie pas dans ces termes.

Sources

[1] Définition provenant du site d’Amnesty International France.

[2] Le but de cet article est d’informer de manière généraliste sur les intersexuations. Ne nous trouvant pas dans cette configuration, notre article possède ses limites et se veut aussi « neutre » que possible. Une interview audio d’une personne concernée par le sujet sera disponible prochainement.

[3] Chiffre émanant de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.

[4] Définition tirée du site d’Intersexe Belgium, un collectif indépendant créé par des personnes concernées, expertes de leur propre vécu, dont l’objectif collaboratif est de témoigner, de sensibiliser et d’informer la société sur les thématiques liées à la communauté intersexe.

[5] Idem

[6] Pour des raisons de bon sens et notamment en regard du thème-même des intersexuations, nous avons fait le choix d’appliquer les règles de l’écriture inclusive pour cet article.

[7] Le terme intersexuation ne peut en aucun cas être remplacé par intersexualité, la sexualité n’ayant aucun rapport avec l’intersexuation.

[8] Ce questionnaire est consultable via ce lien : www.genrespluriels.be/IMG/pdf/brochureintersexegps-rev7-web.pdf

[9] Information provenant du site d’Amnesty International France.

[10] Si vous êtes parent d’un enfant intersexe, la brochure d’information à l’intention des parents d’enfants présentant des variations des caractéristiques sexuelles, de l’Institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes pourra vous éclairer sur le sujet.

[11] Information provenant du site d’Amnesty International France.

[12] Le 8 novembre célèbre, quant à lui, la Journée internationale de solidarité intersexe.

[13] « Enfants intersexes : une loi pionnière à Malte », Lilas Pepy, Le Monde, 31 mai 2022.

[14] Idem.

[15] « Résolution Inter* au Parlement Fédéral belge », site de Genres Pluriels, 18 février 2021.

[16] « Une étape de plus vers le droit à l’intégrité physique des mineurs intersexes », Charlotte Hutin, Le Soir, 12 février 2021.

Scroll to top