En 2015, le SPF Economie relevait que les femmes consacrent, en moyenne, deux fois plus de temps aux tâches ménagères au quotidien que les hommes. Une réalité qui impacte la gent féminine à la fois dans leur sphère professionnelle, sociale, mais aussi associative et politique. Pourquoi observe-t-on, encore aujourd’hui, de telles inégalités au sein des foyers ? La maison serait-elle devenue le nouveau lieu d’exploitation des femmes ? Éléments de réponse.
En presque 15 ans, l’implication des hommes dans les tâches ménagères n’a pas bougé d’un iota. Pire, elle a même diminué ! Selon une étude sur l’emploi du temps des Belges réalisée par le SPF Economie1, en 1999, les hommes passaient 1h55 par jour à s’occuper des tâches domestiques, alors qu’en 2013, cette corvée quotidienne est descendue à 1h50 par jour. Les femmes, de leur côté, ont aussi diminué la cadence puisqu’elles n’y consacraient « plus » que 3h05 en 2013, contre 3h28 en 1999. Si l’on peut se réjouir que les femmes passent un peu moins de temps à balayer et à astiquer qu’avant, c’est seulement parce que leur niveau d’exigence a été revu à la baisse ou que les corvées ont été externalisées, en ayant par exemple recours à une aide ménagère. Porter une chemise légèrement froissée, réchauffer un plat tout prêt dans le micro-ondes ou encore avoir un intérieur un peu moins bien rangé ne choque désormais plus personne. Le léger recul du public masculin[1] en la matière ne laisse toutefois rien présager de bon…
La répartition du travail entre hommes et femmes suit encore le « modèle traditionnel des rôles », commentait le SPF Économie lors de la publication de l’étude. En effet, les clichés ont la peau dure… De sorte que ce sont majoritairement les femmes qui se chargent des corvées ménagères, et ce, quelle que soit leur situation professionnelle. Au chômage, à temps plein ou à la retraite, le combat est le même comme l’illustre le graphique ci-contre issu de l’Observatoire des Inégalités réalisé en 2015.
Quelle que soit la situation professionnelle de la femme, on constate qu’en moyenne, l’homme réalise moins de la moitié des tâches domestiques, y compris lorsque sa compagne travaille à temps plein. S’il est certain que l’électroménager, les courses en ligne et les services de restauration à emporter ont rudement facilité notre quotidien, la femme continue à endosser seule près de 80%[2] des tâches domestiques.
Autre information que nous apprend l’étude du SPF Economie : les femmes continuent à s’occuper majoritairement des enfants et de leur éducation (28 minutes par jour en 2013, contre 14 minutes par jour pour leurs homologues masculins). « Sans surprises, ce sont surtout les activités de jeux, de conversation et d’aide à l’apprentissage que les pères privilégient, c’est-à-dire celles qui procurent le plus de satisfaction », notait le journal Le Monde en octobre 2015 dans l’article « Tâches ménagères : les inégalités ont la vie dure ». Autant dire que tout ce qui est contraignant et répétitif sous le toit familial semble incomber à la femme !
L’Observatoire des inégalités, français cette fois, concluait dans un article édité en 2016 que « en schématisant, les femmes s’occupent, au quotidien, des tâches les moins valorisées et les hommes de ce qui se voit et dure »[3], comme le lavage de la voiture familiale, la tonte de la pelouse, la construction d’un appentis sur le côté de la maison… Pendant que madame, elle, s’occupe des charges dites « féminines » que sont le lavage du linge, le repassage, la couture et le nettoyage des sanitaires. Dans l’entre-deux, on retrouve les « tâches négociables » dont parle Bernard Zarca dans l’article « La division du travail domestique : poids du passé et tensions au sein du couple »[4], c’est-à-dire celles qui sont effectuées en première ligne par les femmes, mais dont les hommes peuvent se charger de temps à autre (lavage des vitres, vaisselle, balai/aspirateur, courses…).
Source : http://inegalites.be/Les-femmes-encore-et-toujours-aux
Si les inégalités ménagères sont donc bel et bien d’actualité, la situation va en empirant dès l’arrivée d’un enfant. Lors d’une naissance, les femmes se retrouvent davantage derrière les fourneaux, la table à repasser, le caddie de supermarché et l’aspirateur[5]. Des habitudes adoptées dès l’installation en couple et qui s’accroissent au fil des années suite aux congés de maternité. Déprimant, vous dites ? Effectivement, on aurait pu penser que l’arrivée d’un poupon rose tout frétillant donnerait envie aux hommes de s’adonner aux joies du ménage, mais il n’en est rien. Sur le sujet, les études sont unanimes : « les hommes s’investissent encore plus dans leur travail quand surviennent les enfants », remplissant sans doute par là leur rôle de bon pater familias.
Si les sondeurs et sondages ne prennent jamais la peine de demander aux hommes les raisons de leur inertie domestique, presque trois quarts d’entre eux sont d’accord pour admettre qu’ils « devraient mieux partager les tâches domestiques[6] ». Un peu fort de café, vous trouvez ? On le pense aussi.
À croire que depuis les années 1970 et le célèbre slogan « Ni potiche ni bonniche ! », peu d’eau a en fin de compte coulé sous les ponts. Alors, au fond, pourquoi une telle constante par rapport à ce qui est jugé comme un labeur de moindre valeur par rapport au travail rémunéré ? Pourquoi les femmes s’ « acharnent-elles » à vouloir gérer l’ensemble de leur maisonnée en plus de leur travail voire de la gestion des enfants ? D’où vient cette habitude de s’infliger la majorité du travail domestique ?
Le côté obscur du foyer
Au-delà des stéréotypes propres aux femmes et aux hommes avec lesquels nous avons grandi, il existe d’autres raisons aux inégalités domestiques. Depuis le 18e siècle, le modèle capitaliste nous a par ailleurs habitués, à tort, de penser que l’homme évoluait dans la sphère du dehors, alors que la femme devait se cantonner à celle de l’intérieur, de la maisonnée. Les sociologues notent que, au sein des couples, tout se déroule comme s’il existait une division du travail plus ou moins consciente, où celui qui gagne mieux sa vie (surprise, c’est souvent l’homme) est moins actif à la maison, car son temps professionnel est jugé comme étant plus rentable que son temps ménager.
Pensant dans leur for intérieur que le ménage, c’est leur rôle, les femmes décident, dans de nombreux cas, de passer à temps partiel (à mi-temps dans la plupart des cas)[7], en congé parental voire de devenir femme au foyer. Des choix de carrière ou de vie qui n’en sont pas vraiment puisqu’ils sont majoritairement subis plus que mûrement désirés et qui ne sont, en outre, pas sans conséquence sur leur évolution salariale, leur indépendance financière, l’estime d’elles-mêmes, mais aussi, et c’est là peut-être le plus important, leur retraite future. En cas de séparation ou de divorce – plus d’un divorce pour deux mariages aujourd’hui[8] -, les risques de précarisation, voire de paupérisation, pour les familles monoparentales augmentent alors considérablement. En cas d’éclatement de la cellule familiale, dans 83% des cas, ce sont les femmes qui récupèrent les enfants et deviennent alors cheffes de famille. Malgré le versement de pensions alimentaires, parfois de manière irrégulière, celles-ci ne permettent pas, dans la moitié des cas, de couvrir les besoins de la mère, ni de ceux rencontrés par le(s) enfant(s). En cas de pension(s) alimentaire(s) impayée(s) (13% des cas[9]), les familles peuvent depuis plusieurs années faire appel au SECAL, le Service des créances alimentaires, un organisme chargé par le SPF Finances de récupérer les rentes impayées et d’effectuer des avances.
Le poids de la charge mentale
Alors que les femmes doivent se rendre disponibles tout au long de la journée, les conjoints, eux, jouent le rôle de renfort occasionnel ou de technicien spécialisé. Une disponibilité féminine constante qui implique un autre poids à porter : la charge mentale. Le sujet fait actuellement le buzz sur la Toile (plus de 213.000 partages à l’heure actuelle sur Facebook) et l’on comprend pourquoi… Pour ceux et celles qui n’en auraient pas encore entendu parler, on désigne par charge mentale « ce travail de gestion, d’organisation et de planification, qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectifs la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence », commente la chercheuse canadienne Nicole Brais auprès du Vif-L’Express[10].
Troisième pilier des tâches quotidiennes (en complément des tâches domestiques et du soin aux enfants), la charge mentale est difficilement quantifiable, mais peut avoir de lourdes conséquences pour la personne sur qui elle pèse. La dessinatrice féministe Emma a parfaitement illustré le sujet dans sa dernière série intitulée « Fallait demander ». En à peine quelques heures, des dizaines de milliers de personnes avaient déjà « liké » ou commenté cette publication. « C’est un sujet du quotidien qui nous touche tous, même les non-militants, et cela éveille les consciences, car il s’agit d’un problème politique », a affirmé Emma au HuffPost[11] pour expliquer le succès fulgurant de cette minisérie. Dans ses dessins, cette ingénieure-informaticienne le jour imagine à ses heures perdues des mamans faisant leurs courses au supermarché et qui, au moment de passer en caisse, pensent en parallèle au petit dernier qui a grandi et qui ne rentre plus dans ses vêtements, au second qui doit faire son rappel de vaccin ou encore au conjoint dont toutes les chemises sont dans la corbeille de linge sale. Selon François Fatoux, ancien membre du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes, la charge mentale revient à « avoir en permanence dans un coin de la tête la préoccupation des tâches domestiques et éducatives, même dans des moments où on n’est pas dans leur exécution »[12].
À l’inverse des corvées ménagères elles-mêmes, il est difficile de répartir équitablement la charge mentale au sein du couple. « Je sais que mon mari n’est pas du tout dans cette logique : lui, quand il est au travail, il est au travail ! Il me dit de faire comme lui, mais ce n’est pas si simple : on a pris des habitudes et il me semble que si je lâchais la bride, il y aurait des choses qui n’iraient pas… », témoigne Françoise, jeune maman d’une petite-fille, dans le journal La Croix[13]. À travers l’exemple de Françoise, l’on perçoit tout le paradoxe des femmes : elles souffrent de cette charge, qui crée du stress, mais elles éprouvent une certaine fierté à l’idée de gérer la maisonnée de A à Z et que, sans elles, ce petit monde familial s’arrêterait de tourner. « La charge mentale du foyer est un enjeu de pouvoir au sein du couple », note Christine Castelain-Meunier, sociologue au CNRS[14]. « Même si les choses évoluent, les femmes ont encore souvent un salaire moindre, une vie professionnelle moins prestigieuse… Dans le foyer, en revanche, ce sont elles qui ont la main. Le risque est qu’elle transforme leur domicile en forteresse et leur mari en valet. »
Nombre de sociologues et psychologues s’accordent sur le fait que les femmes doivent apprendre à lâcher prise si elles veulent que les corvées quotidiennes soient mieux réparties entre elles et leurs homologues masculins. Apprendre à accepter que les choses soient faites différemment, à la manière de celui qui les réalise, laisser son conjoint prendre sa part du quotidien sans le critiquer, l’infantiliser ou lui dire qu’il fait mal telle ou telle tâche sont quelques bons réflexes à adopter pour que son mari participe plus à la maison. Faire preuve de bonne volonté et de respect sont quelques autres clés à retenir pour l’avenir.
Si les femmes doivent donc apprendre à lâcher du lest au quotidien, les hommes doivent en contrepartie prendre en charge la partie des tâches intellectuelles qui leur revient, et ne pas se contenter de sortir les poubelles ou tondre la pelouse. Un effort doit en outre être fait du côté de la société (les établissements scolaires…) où c’est bien souvent la maman qu’on appelle pour venir chercher un enfant malade ou exclu de cours.
Des inégalités à la maison, au travail… et dans la sphère sociétale
Les inégalités qui se jouent dans nos maisons, mais aussi au bureau possèdent des conséquences sur toutes les autres inégalités, qu’il s’agisse de la vie sociale des femmes, mais aussi leur implication dans le domaine politique. En 2004, Françoise Gendebien a publié « La parité domestique : un enjeu… politique aussi »[15]. Bien que cet article date de plus de dix ans, les faits qui y sont relevés n’ont pas pris une ride. La licenciée en politiques économiques et sociales y pose en effet la question très pertinente : « peut-on vraiment qualifier de démocratique une société qui feint d’ignorer les inégalités au sein des familles ? […]
Démocratique une société qui tolère qu’une majorité de femmes assume une double journée de travail ? » Des interrogations qui ont été amenées au cœur du débat public dès les années 1960 par les féministes, alors qu’elles étaient jusque-là considérées comme exclusivement privées. Oui, la famille peut être un haut lieu de violence pour les enfants, mais aussi pour les femmes. Oui, le fait que la femme prenne majoritairement en charge la sphère privée – et les contraintes qu’elle implique – génère des injustices entre les deux sexes dans le domaine du travail, mais pas seulement…
Selon une enquête menée en 2017 par Beko, la marque d’électroménager, avec le cabinet Mortar Research, les femmes disposent de 19 heures de temps libre hebdomadaire (soit 2,7 heures quotidiennes), contre 22 heures pour les hommes (3,1h par jour)[16]. Par manque de temps et/ou de moyens, les femmes voient leur participation dans les associations (membres effectives, administration), les loisirs (lecture, promenade, télévision, sport, etc.) et le domaine politique se réduire comme peau de chagrin. Et le constat s’empire pour les femmes ayant décidé de s’investir dans les affaires de la cité puisque, selon un article du Monde paru en 2016[17], les femmes détenant un mandat poli tique réaliseraient des triples journées –
contre des doubles journées pour les travailleuses lambda – avec, au planning, leur activité professionnelle, leurs obligations liées à une fonction politique et la gestion de la sphère familiale. « Beaucoup d’élues n’auraient donc plus un moment à elles », résume Magali Della Sudda, chargée de recherche au CNRS et auteure, en 2009, d’un article sur les « Temporalités à l’épreuve de la parité ». La politique demande une grande disponibilité (cocktails, réunions le soir, événements festifs locaux pendant les week-ends…), ce n’est guère étonnant que les femmes y soient en infériorité numérique, car la disponibilité est justement l’ingrédient magique qui manque cruellement à leur quotidien.
Pourtant, en Belgique, la parité politique a fait l’objet de trois textes de lois qui ont été adoptés dans le courant de l’année 2002[18]. Leur objectif : assurer la présence égale des hommes et des femmes sur les listes de candidatures aux élections législatives, européennes et régionales. Mais, comme on le constate dans les faits, cette parité politique semble se heurter aux inégalités en vigueur au sein des foyers. À croire que l’accès égal des hommes et des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives se réduisent finalement à l’organisation propre à chaque couple… Les observateurs de la vie politique en sont pour leur part convaincus.
Copyright : Emma
Quelques pistes prometteuses
Si les mentalités ne vont évidemment pas évoluer du jour au lendemain, il est possible de faire changer notre société en menant des campagnes de sensibilisation bien pensées, en impliquant le monde politique dans la question des inégalités domestiques et en élaborant des lois progressistes.
Attaquer la ségrégation à la racine en l’intégrant par exemple dès le plus jeune âge dans les mentalités est une idée qui a fait son chemin… Et ses preuves. Des manuels scolaires, des publicités et des jouets ainsi que des disciplines sportives asexués donneraient ainsi l’occasion aux plus jeunes de ne pas s’enfermer dans des rôles stéréotypés, où la femme doit se montrer douce, patiente et minutieuse, et l’homme fort et rassurant. Réinstaurer des cours d’arts ménagers (cuisine, couture, soin des enfants) pour tous à l’école serait peut-être également une des clés pour autonomiser nos futures têtes blondes, et ce quel que soit leur sexe.
Parmi les politiques publiques qui seraient susceptibles de pouvoir changer les mentalités, les experts mentionnent l’augmentation du nombre de places disponibles en crèche ou encore la révision de l’organisation du travail en entreprise afin de favoriser l’investissement des hommes dans la vie familiale (ex : instaurer un congé parental à partager obligatoirement entre père et mère, comme en Suède). Les papas suédois ne seraient cependant pas aussi responsables au niveau familial qu’on veut bien le laisser croire puisque « seulement » 17% d’entre eux prennent les congés auxquels ils ont droit… L’Islande serait davantage un modèle à suivre en la matière. Là-bas, un congé parental de neuf mois a été mis en place, dont un tiers est réservé à la mère, un tiers au père et un tiers partageable entre les deux, avant les 18 mois de l’enfant. Si ce congé n’est pas pris par son destinataire, chaque partie est définitivement perdue. D’après les premières statistiques récoltées, ce dispositif serait efficace puisque les pères islandais prendraient déjà 30 % du total disponible, soit 83 jours.
Bonne nouvelle qui vient de tomber au moment d’écrire ce sous-dossier : suite au buzz suscité par la série « Fallait demander » de la dessinatrice Emma (voir plus bas), un futur jeune papa a lancé une pétition[19] en demandant à ce que le congé de paternité en France passe de 11 jours… à 4 semaines. Sous le pseudo de Naro Sinarpad, le jeune informaticien explique qu’allonger le délai de congé d’accueil et de paternité va « dans le sens de la répartition des rôles dans le foyer[20]». Demande historique des féministes, ce congé concerne aussi les couples de même sexe. « Même dans les foyers les plus égalitaires, la répartition des tâches peut différer au moment de la naissance. Le parent qui a porté l’enfant a tout le congé post natal pour apprendre à s’en occuper (parfois dans la douleur) quand le conjoint n’a que 11 jours. Dès lors, tout ce qui est lié à l’enfant est dévolu naturellement à la mère ».
Annabelle Duaut
Ω Cet article est issu du CALepin n°86 de juin 2017.
Notes et bibliographie
[1] http://statbel.fgov.be/fr/binaries/Slide%20FR_tcm326273798.pdf
[2] http://inegalites.fr/spip.php?article245
[3] http://inegalites.fr/spip.php?article245
[4] Revue Economie et statistique, n°228, Janvier 1990
[5] Informations issues de l’article : Inégalité homme-femme : pourquoi ils ne passent toujours pas l’aspirateur ? Disponible en ligne sur : http://inegalites.fr/spip.php?article1381
[6] http://inegalites.fr/spip.php?article1381
[7] En 2012, 46% des femmes étaient à temps partiel selon le rapport annuel de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.
[8] http://www.sudinfo.be/1113803/article/2014-0930/24872-divorces-en-belgique-en-2013-dans-55-des-casc-est-la-femme-qui-le-demande
[9] http://www.rtl.be/info/belgique/societe/le-secal-peut-aider-en-cas-de-pension-alimentaire-impayee-324378.aspx
[10] http://www.levif.be/actualite/sante/foyer-la-lourdecharge-psychologique-des-femmes/article-normal-650901.html
[11] http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/13/emma-ladessinatrice-feministe-star-de-facebook-qui-eveillel_a_22081154/
[12] http://www.la-croix.com/Famille/Parents-et-enfants/Quand-femmes-pensent-tout-2016-09-20-1200790409
[13] Idem
[14] Idem
[15] La revue Nouvelles, n°11. Novembre 2004.
[16] https://www.rtbf.be/tendance/bien-etre/detail_lesfemmes-ont-en-moyenne-trois-heures-de-temps-de-loisirs-de-moins-qu-un-homme?id=9569529
[17] http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/03/03/les-taches-domestiques-vice-cache-de-la-parite-politique_4876102_823448.html
[18] http://igvm-iefh.belgium.be/fr/activites/politique/lois_sur_la_parite
[19] https://www.change.org/p/plaidoyer-pour-l-allongement-du-cong%C3%A9-d-accueil-ou-de-paternit%C3%A9de-11-jours-%C3%A0-4-semaines
[20] http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/30/apres-la-bddemma-sur-la-charge-mentale-un-jeune-homme-lanceu_a_22116579/