Femmes et engagement politique

En 2017, quelle proportion de femmes sont présentes dans les organes démocratiques, mais aussi au sein des partis ? Comment et dans quelle mesure les femmes s’engagent-elles, ou pas, presque 70 ans après l’obtention du droit de vote ? C’est ce que nous allons essayer de savoir, études et témoignages à l’appui.

« C’est ennuyeux ce qu’elle raconte, mais au moins elle est jolie à regarder ». « C’est la femme de qui celle-là ? ». « Vous êtes la plus belle députée du monde. Que diriez-vous d’aller boire un verre ? ».

Ces phrases ont (malheureusement) été tirées de la vie réelle, soit parce qu’elles ont été publiées sur Facebook, soit parce qu’elles ont fait l’objet d’un récent article de presse. En 2017, près de 70 ans après l’obtention du droit de vote par la gent féminine – celui-ci a été accordé en 1948 en Belgique -, les femmes engagées en politique subissent encore ce type de remarques sexistes. Normal, selon vous ?

La Belgique 37e… sur 144 pays

Si l’engagement politique des femmes semble encore déplaire à certains mâles en mal de modernité, rares sont celles qui décident de mettre leur vie familiale entre parenthèses pour mener une carrière politique. En témoignent les derniers chiffres du classement

Global Gender Gap Index établi annuellement par le Forum économique mondial (WEF) qui mesure l’égalité des genres dans plus d’une centaine de nations. L’objectif de ce classement : comprendre si les femmes et les hommes bénéficient des mêmes droits et opportunités, sans prendre en compte les niveaux des richesses des pays[1]. Pour établir ce « ranking », le Forum économique mondial (WEF) se base sur l’écart entre les deux sexes en matière d’éducation, de santé ainsi que de participation économique et politique. En 2017, tous domaines confondus, la Belgique est arrivée 31e… sur 144 Etats[2]. Au niveau de l’égalité hommes-femmes en politique, c’est encore pire puisque le Royaume occupe la 37e place. Un mauvais score qui s’explique, entre autres, par le faible nombre de femmes ministres (voir graphique ci-dessus) et qui est bien en-deçà de celui de nos voisins, exceptés les Pays-Bas. On est bien loin de l’année 2014 où la Belgique se positionnait au 13e rang mondial et où le taux de participation des femmes à la vie politique était de 42%[3]… Force est donc de constater que, d’année en année, les disparités en tout genre grandissent entre les hommes et les femmes du plat pays, et cela s’exprime, entre autres, à travers la participation à la vie publique. En une vingtaine d’années, le Rwanda est passé du statut d’un pays dévasté par les conflits ethniques à celui de modèle africain, que ce soit sur le plan politique (taux de participation des femmes très élevé), économique (croissance du PIB) ou encore humain (baisse des taux de fécondité et de mortalité infantile).

Les pays scandinaves se retrouvent, comme dans les autres catégories, en tête du peloton en matière de « Political Empowerment » (voir colonne de droite), avec l’Islande sur la première marche du podium, suivie du Nicaragua (2e), de la Norvège (4e) et de la Finlande (5e). Bonne surprise : le Rwanda se hisse en troisième position du classement. Dans ce pays d’Afrique centrale, il existe des régions où les femmes sont majoritaires en politique. Par exemple, dans la région des grands lacs, les sièges de l’Assemblée sont majoritairement occupés par des femmes : 51 sur 80, soit un taux de représentation de 63%. Au sénat rwandais, elles sont dix sur 26 sièges disponibles. Ces bons résultats sont le fruit de l’instauration de quotas en faveur des femmes en 2003. La constitution a alors été réformée et les Rwandais ont décidé de réserver 30% des postes aux femmes dans les instances de prises de décisions de l’Etat. Si la Belgique régresse en termes de représentativité féminine dans le champ politique, cette tendance est loin d’être une particularité belge. Selon un article du Monde, « en Europe, les femmes continuent à être minoritaires dans toutes les institutions politiques, au niveau national comme européen[4]», même si la situation tend doucement à évoluer vers un mieux. Sophie Heine, la rédactrice de l’article, également politologue à l’Université Libre de Bruxelles, ajoute : « s’il faut remédier à cet état de fait, c’est avant tout parce qu’il s’agit d’une inégalité structurelle qui occulte et réprime la moitié de la population, tout en privant la société de leur talent, et non pas parce qu’un plus grand nombre de femmes dans les sphères de décision politique engendrerait forcément des résultats meilleurs ou distincts »[5].

Une série de mesures bienvenues

Si l’on ne peut (encore) affirmer que, une fois au pouvoir, les femmes agissent différemment de leurs homologues masculins[6], une série de mesures politiques ont été nécessaires pour augmenter leur présence dans le champ politique.

► 24 mai 1994 : suite à un long et houleux débat parlementaire, le législateur adopte un premier dispositif destiné à renforcer la participation des femmes à la prise de décision politique. La « loi Smet-Tobback » (du nom de ses promoteurs) interdisait aux partis politiques de présenter aux électeurs des listes électorales sur lesquelles figuraient plus de deux tiers de membres du même sexe[7].
La loi « visant à promouvoir une répartition équilibrée des hommes et des femmes sur les listes de candidatures aux élections » a été appliquée pour la première fois dans le cadre des élections législatives, européennes et régionales du 13 juin 1999. Cette loi a ensuite été appliquée au niveau local lors des élections communales et provinciales du 8 octobre 2000.
Entre 1999 et 2003, le gouvernement fédéral et le Parlement ont poursuivi la mise en œuvre d’une politique visant à une meilleure représentation des femmes au sein des assemblées législatives et des différents pouvoirs exécutifs du pays.

► 21 février 2002 : la Constitution est modifiée (Moniteur belge du 26 février 2002) afin d’y introduire le principe du droit fondamental à l’égalité des hommes et des femmes. La révision de la Constitution a en effet permis, via la modification de l’article 10 et l’insertion d’un article 11bis, de garantir l’égalité des femmes et des hommes et d’organiser leur égal accès aux mandats électifs et publics. L’article 11bis garantit notamment la présence de femmes au sein du gouvernement fédéral[8].

► 17 juin 2002 : la loi assure une présence égale des hommes et des femmes sur les listes de candidats aux élections du Parlement européen.

► 18 juillet 2002 : la loi assure une présence égale des hommes et des femmes sur les listes de candidatures aux élections des Chambres législatives fédérales et du Conseil de la Communauté germanophone.

► 18 juillet 2002 : une loi spéciale assure une présence égale des hommes et des femmes sur les listes de candidats aux élections du Conseil régional wallon, du Conseil flamand et du Conseil de la Région de Bruxelles-Capitale.

Alors que la loi adoptée en 1994 interdisait aux partis politiques de composer leurs listes électorales de plus de deux tiers de membres du même sexe, les « lois sur la parité » de 2002 imposent désormais l’égalité des sexes parmi les candidats. Deuxième pays au monde après la France à prendre une pareille mesure, la Belgique a souhaité aller au-delà des normes habituelles en imposant une égalité stricte (50-50). La Belgique, qui avait autrefois tant tardé à accorder le droit de vote aux femmes, est ainsi devenue leader à l’époque en termes d’égalité hommes-femmes en politique.

► 5 mai 2003 : le Parlement fédéral adopte deux lois garantissant la présence de personnes de sexe différent dans l’ensemble des gouvernements du pays.

► 28 juillet 2011 : le Parlement fédéral adopte une loi visant à garantir une présence d’au moins un tiers de chaque sexe au sein des conseils d’administration des entreprises publiques autonomes, des sociétés cotées et de la Loterie Nationale.

► Automne 2014 : dans l’optique d’améliorer la parité entre les hommes et les femmes, une nouvelle compétence voit le jour : celle des droits des femmes. Représentée par Isabelle Simonis (PS) au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il s’agit d’une première en Belgique.

« Sous les précédentes législatures, il s’agissait plutôt d’une matière transversale partagée entre plusieurs ministres. Même si les associations féministes souhaitent également l’apparition de cette compétence au niveau fédéral, il s’agit déjà d’une première avancée importante qui permettra de faire entendre la voix des femmes autour de la table du conseil des ministres de la Fédération Wallonie-Bruxelles »[9].

Les femmes cantonnées aux « rôles de mamans »

A l’heure actuelle, seuls 10% des chefs d’Etat ou de gouvernement dans le monde sont des femmes[10]. Qu’en est-il chez nous, en Belgique, et plus particulièrement en Fédération Wallonie-Bruxelles ? Qui sont les femmes occupant des postes politiques importants et quelles sont leurs fonctions ? Au sein du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, force est de constater que les femmes possèdent des compétences connotées « féminines », c’est-à-dire faisant écho aux sphères du soin à la personne, à l’enseignement (Marie-Martine Schyns, cdH), aux troisième et quatrième âges, à la famille et à l’enfance (Alda Greoli, cdH).  La gent féminine est en effet totalement absente de compétences dites « masculines » comme le budget (André Flahaut, PS), les finances (André Flahaut, PS), la recherche (Jean-Claude Marcourt, PS), les fonds structurels européens (Rudy Demotte, PS), les relations internationales (Rudy Demotte, PS) ou encore le sport (Rachid Madrane, PS).

Au Gouvernement fédéral, même tableau : les hommes sont présents en grande majorité (11 sur 14 membres), comme l’avaient relevé certains observateurs – notamment politiques – lors de l’annonce officielle de sa composition. Sur les trois femmes ministres, Sophie Wilmès (MR) est la seule exception puisqu’elle est en charge d’un portefeuille réputé « masculin » : celui du budget. Maggie De Block (Open VLD) et Marie-Christine Marghem (MR) sont quant à elles respectivement responsables des affaires sociales et de la santé, ainsi que de l’énergie et de l’environnement, deux domaines souvent attribués aux femmes. Selon la politologue Réjane Sénac, cet état de fait n’est pas dû au hasard. « Notre démocratie a été pensée en excluant les femmes de la parole égale et de l’autorité. Aujourd’hui, il n’y a plus de barrières juridiques contre elles, mais la société les ayant culturellement prédestinées à la sphère privée, elles restent des « complémentaires », exclues des postes de n° 1. En entreprise comme en politique »[11].

La chargée de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po poursuit : « lorsqu’elles entrent au gouvernement, leurs portefeuilles sont très « genrés », voués au « care » (soins, santé). […] On nomme des femmes pour leur exercice supposé différent du pouvoir, sans pour autant les considérer comme des semblables. Elles ne deviennent pas « pairs » ni « pères de la Nation », mais sont cantonnées aux fonctions de « mamans » à la santé, à l’environnement, au social. Les délégations régaliennes, associées à l’autorité du « père » sont détenues par des hommes : sécurité intérieure, défense, diplomatie, finances. La loi sur la parité a déverrouillé le partage des postes sans déverrouiller l’accès au pouvoir »[12].

Un parcours semé d’embûches

Outre de les enfermer dans des compétences de « mères de famille », nombre de freins semblent se dresser sur la route des femmes motivées à s’engager en politique. Au point qu’on peut parfois parler de véritables parcours du combattant pour accéder au pouvoir. Première barrière qui ralentit ou bloque les femmes dans leur progression : celle, en tant qu’être humain de sexe féminin, d’être associé à la sphère privée, et par conséquent de n’être pas d’emblée lié à l’espace public et politique. Contrairement à leurs homologues masculins, les femmes s’inscrivent par ailleurs rarement dans une lignée politique et possèdent de ce fait « une moindre hérédité politique familiale »[13].

Sans réseau solide sur lequel s’appuyer, le monde politique leur paraît de ce fait hostile, voire anxiogène. Bienque les femmes soient encore largement minoritaires dans la sphère politique, leurs pairs ainsi que les observateurs ne leur feraient par ailleurs aucun cadeau. « La façon de les juger, d’analyser leurs décisions politiques est plus acérée », argumente la politologue Réjane Sénac. « Leur légitimité à décider, trancher, assumer l’autorité politique dérange puisqu’elle est historiquement dévolue aux hommes. Les lois sur la parité ne se sont pas encore attaquées à casser ce moule inconscient d’une société de « papas » et de « mamans »[14]. Auteure du livre « Genre ou liberté – Vers une féminité repensée »[15], Sophie Heine parle de véritable inégalité structurelle dont sont victimes les femmes depuis des décennies. « Selon la perspective différentialiste à nouveau très en vogue, on entend souvent que les différences naturelles entre les sexes influenceraient fortement la façon dont les hommes et les femmes font de la politique. Cette approche n’est pas nouvelle. Ainsi, la fermeture de la sphère politique aux femmes a longtemps été justifiée par l’argument selon lequel leur tendance naturelle à s’intéresser aux choses concrètes, aux émotions, aux relations de proximité et à la famille les rendaient inaptes à participer à l’exercice du pouvoir. Avant que les femmes ne se voient octroyer – en grande partie grâce au combat d’une minorité aussi combative qu’éclairée – le droit de voter et d’être élues, de tels clichés étaient largement répandus dans nos sociétés »[16].

Paradoxalement, dans le même temps, les stéréotypes de genre se renforcent parce que les femmes sont plus nombreuses dans l’espace politique qu’il y a 50 ans. « Il y a un effet de réaction, une phase d’ébullition contre ce bouleversement dans l’ordre des sexes. Mais j’ai tendance à croire que cette situation est transitoire »[17], développe la politologue Frédérique Matonti. Bien d’autres embûches se dressent également sur la trajectoire des femmes voulant s’impliquer dans la « res publica ».  Certains experts avancent souvent un mauvais timing entre l’éventuelle ambition politique des femmes et leur planning personnel. « Les talents politiques sont repérés entre 25 et 35 ans, ce qui est souvent un temps où les femmes sont moins disponibles »[18], affirme une des journalistes du magazine « Elle » qui s’est penchée sur la sous-représentation des femmes en politique. Autre explication avancée par l’hebdomadaire français : la lourdeur de la tâche. « Elles (comprenez les femmes) sont souvent découragées par le monde très machiste de la politique et le temps qu’il faut y consacrer au détriment de la vie de famille ». Raison pour laquelle la gent féminine s’y investit surtout une fois les enfants élevés. Quant aux rares femmes qui concrétisent leur action en politique, elles doivent souvent jongler entre leur travail, les corvées liées à la vie familiale ainsi que leur mandat politique. Menant de front une triple journée, elles en viendraient presque à envier celles qui se plaignent de n’en mener « qu’une double ». « Beaucoup d’élues n’ont plus un moment à elles », résume Magali Della Sudda, chercheuse au FNRS dans un article du Monde[19] publié cet été. Victor Marneur, un doctorant en sciences politiques de Sciences Po Bordeaux qui a consacré sa thèse à l’accès des femmes aux mandats locaux, confirme cette tendance en affirmant que « le travail domestique constitue un frein puissant à l’engagement des femmes dans la vie publique ».

Des effets… mais limités

Selon une analyse publiée par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes[20], il y aurait bien eu des effets positifs aux « lois parité », mais ceux-ci auraient montré leurs limites. «Depuis l’adoption de la parité hommes-femmes sur les listes électorales en 2002, les proportions d’élues et de députées semblent globalement se consolider au-dessus du seuil de 40%. Il s’agit d’un niveau significatif, très nettement supérieur à celui observé avant l’adoption des premiers quotas, qui confirme l’efficacité de ce type de mesure contraignante et qui place la Belgique parmi les pays où la représentation politique des femmes est la plus élevée. Il se pourrait cependant que les mesures en vigueur commencent à atteindre leurs limites et que la présence des femmes dans les assemblées se fige à l’avenir autour de 40% », conclut dans un premier temps l’étude. « A ce titre et malgré les contraintes imposées aux partis politiques pour faire figurer des femmes sur leurs listes électorales, les partis politiques conservent une marge de manœuvre non négligeable qui se traduit notamment dans les proportions d’hommes et de femmes qui figurent aux places éligibles des listes électorales »[21].

En dépit des législations adoptées depuis 1994, les femmes ne constituent de ce fait pas encore la moitié des mandataires politiques. « S’il est certes difficile d’évaluer un changement de normes, de valeurs ou d’attitudes au sein du champ politique, cela ne signifie nullement que les lois de parité n’ont eu aucun impact »[22], souligne Sophie Van Der Dussen dans son étude « La représentation des femmes en politique (1994-2013) ». L’auteure ajoute : « au niveau numérique d’abord, l’évolution est notable même si, en particulier dans les organes de type exécutif, il reste du chemin à parcourir pour arriver à une parfaite égalité ». De par leur niveau d’études, le début de leur carrière et leur parcours professionnel, les femmes sont presque devenues « des hommes politiques comme les autres », analyse la chercheuse de l’ULB.

« De tous les facteurs explicatifs de la faible proportion de femmes engagées en politique, le plus prégnant semble être leur (possible) maternité ». A l’heure actuelle, « il n’y a plus guère de différences sensibles à relever entre les caractéristiques des hommes et des femmes engagés dans la gestion de la chose publique. Pourtant, il semble que les dirigeants de partis continuent à sélectionner davantage les hommes lorsqu’il s’agit d’occuper les places éligibles sur les listes de candidats ou de pourvoir à des postes-clés, et que nombre de femmes continuent à s’auto-exclure du champ politique sous prétexte qu’elles seraient moins aptes à exercer une fonction publique »[23].

Et si le prochain pas à franchir était d’imposer aux partis politiques de confier des responsabilités exécutives à des femmes lorsqu’ils entrent dans la composition d’un gouvernement ? Cela aurait l’avantage de renforcer un peu plus l’égalité homme-femme dans la prise de décision politique. Chiche !

Annabelle Duaut

Bibliographie

[1] http://www.amazone.be/spip.php?article4612&lang=fr

[2] http://www.sudinfo.be/1978305/article/2017-11-02/ la-belgique-recule-encore-au-classement-de-l-egalitedes-genres

[3] http://www.amazone.be/spip.php?article4612&lang=fr

[4] http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/03/07/ les-femmes-et-la-politique-depassons-l-essentialisme_4379580_3232.html

[5] Idem

[6] Idem

[7] http://igvm-iefh.belgium.be/fr/activites/politique/loi_smet_tobback

[8] http://igvm-iefh.belgium.be/fr/activites/politique/modification_de_la_constitution

[9] https://pro.guidesocial.be/actualites/gouvernements-regionaux-la-parite-homme-femme-peine-a-s-imposer.html

[10] http://www.leparisien.fr/espace-premium/ actu/elles-sont-cantonnees-aux-fonctions-de-mamans-07-02-2016-5522061.php

[11] http://www.leparisien.fr/espace-premium/ actu/elles-sont-cantonnees-aux-fonctions-de-mamans-07-02-2016-5522061.php

[12] http://www.leparisien.fr/espace-premium/ actu/elles-sont-cantonnees-aux-fonctions-de-mamans-07-02-2016-5522061.php

[13] http://iknowpolitics.org/sites/default/files/obstacles_a_ lengagement_politique_des_femmes_et_resistances_mas culines_aux_changements.pdf, page 1

[14] http://www.leparisien.fr/espace-premium/ actu/elles-sont-cantonnees-aux-fonctions-de-mamans-07-02-2016-5522061.php

[15] http://jump.eu.com/genre-ou-liberte-de-sophie-heine/

[16] http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/03/07/ les-femmes-et-la-politique-depassons-l-essentialisme_4379580_3232.html

[17] http://www.leparisien.fr/politique/parite-en-politique-les-femmes-entre-stereotypes-et-autocensure-08-03-2017-6743856.php

[18] http://www.leparisien.fr/politique/parite-en-politique-les-femmes-entre-stereotypes-et-autocensure-08-03-2017-6743856.php

[19] http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/03/03/ les-taches-domestiques-vice-cache-de-la-parite-politique_4876102_823448.html

[20] http://igvm-iefh.belgium.be/sites/default/files/ downloads/82%20-%20Analyse%20%C3%A9lections%20 2014%20FR.pdf (page 66)

[21] Idem

[22] https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadairedu-crisp-2013-34-page-5.htm

[23] Idem

Cet article est issu d’un CALepin datant de 2017.
Si certaines informations sont obsolètes, nous nous en excusons.

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