Annabelle Duaut
En mars dernier, nous vous parlions des violences intrafamiliales et de l’impact de celles-ci ainsi que des violences conjugales sur les enfants. Ce trimestre-ci, nous allons explorer le thème – peu connu et traité – de la violence dans les relations amoureuses des adolescent·es et jeunes. Comment se manifestent-elles ? Peuvent-elles causer autant de dégâts que chez les adultes ? Comment les repérer et y mettre un terme en tant que parent ? Éclairage et explications avec ce nouveau dossier.
On a souvent en tête que les jeunes et adolescent ·es vivent des premières amours légères, insouciantes voire à l’eau de rose… En tant que parents, elles sont le signe que le·la jeune se décentre de lui-même pour aller à la conquête d’un·e autre, de son âme sœur, mais aussi s’émanciper en tant qu’individu. Une évolution naturelle qu’il est important de percevoir de manière positive, même si nous souhaiterions toujours les protéger du moindre danger potentiel ou de toute déception. Cependant, il convient de ne pas être totalement naïf·ve et de concevoir que ces mêmes relations amoureuses peuvent également être sources de violence(s) lorsque le respect mutuel n’est par exemple pas au rendez-vous. En effet, dans quelle mesure ces adultes en devenir seraient-iels épargné·es par les dérives qui affectent directement les 18 ans et plus ?
Comme nous le démontrions dans notre dernier CALepin (n°105), la crise sanitaire que nous avons traversée – et que nous traversons encore depuis plus de deux ans – a suscité une saturation des lignes d’écoute spécialisée ainsi que des services d’intervention[1]. Comme le souligne très justement la brochure « Violences entre partenaires » éditée par la Province du Brabant wallon[2], « les violences entre partenaires surviennent dans tous les milieux et classes sociales indépendamment de l’âge, de l’orientation sexuelle, de l’appartenance ethnique ou religieuse, du niveau de formation ou des revenus ». Les violences peuvent par ailleurs « s’installer à n’importe quel stade dans l’histoire du couple. Elles peuvent déjà survenir dans les relations amoureuses des adolescent·es ».
Distinguer conflit et violence
D’après Maryse Jaspard, co-responsable de l’unité de recherche « Démographie, genre et sociétés » à l’Institut national d’études démographiques (INED) et responsable de plusieurs enquêtes concernant les violences et les comportements sexistes, la violence se distingue de la dispute ou du « simple » conflit de couple car « elle suppose un rapport de force, accompagné d’agressions physiques ou mentales, afin de faire céder l’autre, le plus souvent la femme ». Comme nous l’avons longuement développé dans le CALepin numéro 105 consacré aux violences intrafamiliales, la violence conjugale peut revêtir différents visages et être d’ordre physique, verbale, psychologique, économique, sexuelle… La violence physique est la forme de violence dont on parle le plus fréquemment. Parmi les mauvais traitements, on peut trouver les coups, les bousculades, les gifles, les brûlures etc. La violence verbale ou psychologique consiste quant à elle à se moquer, humilier, insulter, dévaloriser, contrôler une personne en ayant pour conséquence de diminuer l’estime de la personne. Parce que cette forme de violence est souvent invisible, on ne la prend que peu au sérieux. « À la brutalité des coups, il faut ajouter la férocité des mots. Propos blessants, paroles injurieuses, autoritarisme paternaliste, condescendant ou tyrannique, contrôles, reproches et réprimandes, humiliations, jalousie maladive, dénigrement, dévalorisation, cris, menaces et contraintes sexuelles… longue est la liste des manifestations de la violence ordinaire. » La violence sexuelle peut quant à elle prendre différentes formes : insinuations désobligeantes et ayant un impact sur la dignité, harcèlement sexuel ou attitude sexuelle, regards insistants, regards qui déshabillent, propositions indécentes, attouchements, chantage affectif, agression sexuelle, pratiques sexuelles sans accord (attouchements sexuels, viols) …
Dans la violence au sein du couple, il y a très souvent un aspect de « domination » qui entre en jeu. Cette domination est souvent encore aujourd’hui masculine. Pour le sociologue Pierre Bourdieu, la domination masculine est tellement ancrée dans nos inconscients que nous ne la percevons plus ni ne la remettons en question. « Et j’ai aussi toujours vu dans la domination masculine, et dans la manière dont elle est imposée et subie, l’exemple par excellence de cette soumission paradoxale, effet de ce que j’appelle la violence symbolique, violence douce, insensible, invisible pour ses victimes mêmes… ».
L’adolescence, une période de grande vulnérabilité
En 2008, une étude menée auprès des jeunes en Fédération Wallonie-Bruxelles a relevé que, chez les jeunes de 12-21 ans, 9 jeunes sur 10 affirment avoir été victimes de violences. A l’inverse, près des trois quarts de ces mêmes jeunes ont été auteurs de violences dans le cadre de leurs relations amoureuses. Cette étude a par ailleurs révélé qu’il existe une poly-perpétration (plusieurs formes de violences agies), une poly-victimisation (plusieurs formes de violences subies) ainsi que des interactions complexes entre les attitudes des jeunes (attitude normative favorable ou non à la violence) et les comportements violents dans une dynamique de spirale avec cumul des violences et risque d’escalade.
Malgré ces constats qui ne datent pas d’hier, la violence dans les relations amoureuses des adolescent·es demeure encore (trop) souvent banalisée. Et ce en premier lieu par les jeunes. Si, en France, les chiffres attestent qu’une femme sur cinq âgée de moins de 25 ans est victime de violences conjugales, pour autant, les jeunes dans leur ensemble considèrent que ce fléau de société recouvre un phénomène extrême, avec en tête le cliché de la femme battue à laquelle ils ne s’identifient pas une seule seconde. Certain·es jeunes – et surtout des adolescent ·es – n’identifieraient donc pas ce qu’iels vivent comme étant de la violence conjugale parce que, pour elleux, « ce terme renvoie à la conjugalité, au fait d’être adulte, de vivre ensemble, d’être un couple établi, et lorsqu’on est un·e adolescent·e ou jeune adulte, on ne s’identifie pas à cette image ». La violence conjugale ne serait donc pas une question d’âge ni de partage du même toit alerte Françoise Brié, directrice générale de la Fédération nationale Solidarité femmes qui a créé et gère le numéro national d’écoute 39 19 (Violence Femmes Info) ainsi qu’un réseau de 73 associations d’accompagnement dans toute la France.
En définitive, vivre ses premières histoires d’amour à l’adolescence rend bien plus vulnérable aux violences dans le couple car il y a peu de repères auxquels se référer pour identifier des situations potentiellement abusives. Nombreuses sont donc celles passant (malheureusement) sous les radars… Comme c’est souvent le cas au sujet de maintes problématiques, aucunes ou du moins très peu de données récentes ne sont disponibles pour le plat pays. Faute de mieux, nous nous sommes donc procuré quelques chiffres concernant l’Hexagone et qui n’en sont pas moins intéressantes. En 2020, 97 % des appels à destination du 39 19 (Violence Femmes Info) provenaient de femmes, dont 10 % étaient âgées de 18 à 25 ans. À défaut de se tourner vers les associations spécialisées ou les lignes d’écoute qui rencontrent des difficultés à les cibler, les jeunes – et particulièrement les jeunes femmes – consentent plus facilement à parler de leurs relations de couple, de leurs interrogations et problèmes sur des forums en 3 Et interprétés respectivement à l’écran par Kristen Stewart et Robert Pattinson. ligne ou encore sur les réseaux sociaux, même si elles n’y trouveront pas nécessairement l’aide de professionnels et l’écoute dont elles auraient besoin. Quand elles se questionnent au sujet de leur couple, les jeunes femmes minimisent involontairement ce qu’elles vivent puisqu’elles ne disent pas : ‘je suis victime de violences conjugales’ mais plutôt ‘j’ai des problèmes de couple’ ou ‘mon copain est jaloux’ ; ‘ses pratiques sexuelles me gênent’ au lieu de : ‘j’ai vécu un viol’. « Chez les moins de 25 ans, la découverte des relations amoureuses se traduit pour nombre de jeunes filles par une difficulté à reconnaître où sont les limites et surtout à se protéger. » Pour objectiver les violences qu’iels peuvent vivre, les jeunes peuvent confronter leur réalité au violentomètre, un outil simple qui permet de situer sa relation amoureuse par rapport à son degré de violence (voir baromètre ci-contre).
Du sexto au « slut shaming »
Tributaires des représentations qui leur sont données à voir dans les séries, les médias, la littérature classique, sur les réseaux sociaux ou encore dans les films pornos, force est de constater que l’ensemble des jeunes ne sont pas confronté·es dans leur quotidien à des relations amoureuses toujours très saines. Toute une génération a par exemple grandi avec le couple mythique de la saga américaine Twilight, incarné par Bella Swan et Edward Cullen[3]. Loin d’être inoffensive, la série tend à rendre glamour les relations toxiques et la violence masculine puisque le personnage principal y cherche toutes les informations disponibles sur Internet de celle qu’il convoite, la suit dans la rue à plusieurs reprises et pénètre même dans son domicile pour la regarder dormir. « La jeune femme, complètement à la botte de cet homme qu’elle fantasme et glorifie, ne questionne pas une seule seconde les décisions qui font froid dans le dos de celui-ci, et ploie comme un roseau devant lui. » Alors, romantique Twilight, vraiment ? Autre point d’attention à avoir concernant les adolescent·es : l’utilisation du smartphone et des réseaux sociaux qui peuvent devenir des moyens et lieux de chantage. On pense par exemple à certains garçons que cela peut amuser de diffuser des photos ou vidéos de leurs conquêtes ou anciennes petites amies. Si s’envoyer des « sextos » – comprenez un sms dont le contenu est sexuel – entre jeunes est normal et courant – cela fait partie du développement de l’ado et du plaisir de la découverte de sa sexualité -, il est primordial que cela se fasse dans une confiance mutuelle et sans aucune pression. Dans le cas inverse, on peut vite basculer dans la violence psychologique, sexuelle ou encore la cyberviolence dont font partie la cybersurveillance[4] ou le revenge porn[5].
Le terme « revenge porn » suggère que les images sont diffusées dans un but de vengeance, mais en réalité, les motifs des auteur·es peuvent être d’ordre divers : menacer la victime, la forcer à livrer une sorte de « rançon » ou d’autres images, à effectuer des actes sexuels, à se taire à propos d’un délit… Les images peuvent aussi être vendues à des tiers, comme des sites Internet. Enfin, les photos en question peuvent circuler presque de manière illimitée on line entre jeunes dans l’idée de divertir ou encore d’amuser la galerie au détriment de la personne photographiée. Des phénomènes qui sont d’autant plus néfastes que la notion de réputation est particulièrement importante durant cette période de transition entre l’enfance et l’âge adulte.
Les « nudes » ont également le vent en poupe chez les adolescent·es. Le concept ? Des photos dénudées sont envoyées à d’ancien ·ne·s partenaires dans le but de servir comme potentielle monnaie d’échange. Qu’il s’agisse du « revenge porn » ou des « nudes », ces pratiques ont littéralement explosé durant les différents confinements, à l’heure où bon nombre de jeunes se tournaient parfois les pouces à la maison. Les comptes baptisés « fisha » se sont en effet multipliés sur les réseaux sociaux. Leur but : « publier des photos et vidéos intimes de femmes, souvent mineures, pour les ″ afficher ″ sans leur consentement, accompagnant ces publications d’éléments qui permettent de les identifier. Au revenge porn s’ajoute ainsi du harcèlement en ligne, du chantage et du slut-shaming[6] face auxquels les victimes, isolées, se sentent impuissantes. » Le mode opératoire est souvent similaire. Hébergés en majorité sur Snapchat, ces comptes demandent à leurs abonné·es de leur transmettre des images à caractère sexuel à l’insu des personnes représentées, souvent des ex-copines mineures. À 20h, chaque soir, les photos ou vidéos sont diffusées, avec le nom, le prénom et parfois même le numéro de téléphone de la jeune fille jugée « trop facile » et traitée de tous les noms.
La riposte s’organise
Pour lutter contre ces agressions qui se déroulent au sein de la sphère virtuelle mais qui ont des conséquences concrètes dans la vie réelle, des groupes de citoyen·ne·s se mettent en action. C’est notamment le cas du collectif français StopFisha[7] dont les internautes bénévoles s’organisent pour lutter contre les comptes fisha. Ils identifient et tentent de supprimer ces comptes le plus rapidement possible en les signalant aux plateformes de réseaux sociaux. Si certaines plateformes réagissent rapidement en supprimant l’image ou la vidéo, d’autres ne le font pas ou peu.
Chez nous, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH) aide les victimes de revenge porn à faire retirer les images des plateformes en ligne et à porter plainte. Si des photos commencent à circuler sur la Toile, il est recommandé de les faire supprimer le plus rapidement possible en les signalant aux réseaux sociaux concernés et en réalisant des captures d’écran pour garder une preuve. Parler avec un·e proche ou une personne de confiance (ami·e, parent, centre PMS, numéros d’aide spécialisée) permet aussi à la victime de sortir de l’isolement et de trouver l’écoute et la bienveillance nécessaires. En avril 2020, une loi a par ailleurs été adoptée pour punir les auteurs de revenge porn. Avec cette loi, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes pourra aussi introduire une action en justice avec l’accord de la victime. Mais pour porter plainte, il faut avant tout réussir à sortir de son isolement pour parler et se (faire) reconnaître comme victime. Car, comme l’explique à juste titre l’avocate Rachel-Flore Pardo, « trop souvent, les victimes de revenge porn avec lesquelles je suis en contact s’en veulent au point de se dire que tout est de leur faute, que c’est elles qui sont en tort, et non l’auteur de l’infraction. Je leur dis et je le répète : NON ce n’est pas votre faute, vous n’avez rien fait de mal, vous n’avez pas à vous en vouloir. Vous êtes victimes et vous pouvez porter plainte ». Enfin, l’auteur des faits risque une peine d’emprisonnement pouvant aller de six mois à cinq ans ainsi qu’une amende allant de 200 à 15.000 euros. Depuis le 1er juillet 2020, près de 90 dossiers concernant des faits de revenge porn ont été ouverts[8].
Comment atteindre les jeunes ?
Face au fléau que peuvent constituer le revenge porn et autres phénomènes de société malsains, les acteurs de terrain se mobilisent et font preuve de créativité pour parvenir à toucher les jeunes, sans distinction de genre ou d’orientation sexuelle. En France, l’association « En avant toutes »[9] a par exemple mis sur pied le tchat d’écoute « Comment on s’aime »[10]. Un média qui leur permet de s’adresser à des professionnels tout en restant sur un mode de communication écrit qui leur assure discrétion, anonymat et confidentialité. Sur 4.900 tchats réalisés en 2021, 95 % des principaux utilisateurs étaient des femmes et avaient entre 16 et 25 ans. Au sein du plat pays, Child Focus, la Fondation pour enfants disparus et sexuellement exploités, sensibilise les ados à parler du revenge porn via sa plateforme www.cybersquad.be mais aussi via un numéro spécifique[11] et ce, que l’on soit victime, auteur ou témoin de tels actes. L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes est pour sa part en charge depuis 2020 de porter assistance aux victimes de revenge porn. L’Institut possède la casquette de « trusted flagger »[12], c’est-à-dire qu’il est prioritaire lorsqu’il soumet une demande de retrait d’images aux plateformes de réseaux sociaux. L’Institut propose également un manuel en ligne[13] afin d’aider les personnes à faire cesser la diffusion des images ainsi qu’un numéro d’aide[14].
Laïcité Brabant wallon se mobilise
Face au manque de données concernant la violence qui règne dans les relations amoureuses des jeunes, la section égalité des chances de la Province du Brabant wallon a été chargée, dans le cadre de ses missions, de développer un projet visant à prévenir ce type de violence. Cette mission est reprise dans le Plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes 2020-2024 qui vise, entreautre, à renforcer la formation des professionnel·les, l’information et la sensibilisation du public jeune. La violence dans les relations amoureuses des adolescent·es demeurant encore régulièrement banalisée, une série d’interventions visant à prévenir et prendre en charge cette problématique doivent encore être réalisées. Il peut s’agir d’actions qui visent les adolescent·es mais également les intervenant·es en lien avec les jeunes, les opérateurs EVRAS… Faute de représenter un·e acteur·rice de terrain dans ce domaine, notre ASBL a cependant déjà manifesté son intérêt à propos de ce projet et du groupe de travail référent qui a été constitué. Nous ne manquerons pas de vous faire part des fruits de ces démarches dans nos prochaines éditions du CALepin.
Pour conclure…
Loin de ne concerner que la sphère des adultes, les violences entre partenaires affectent également les adolescent·es et les jeunes, dans une période de vie cruciale où l’on apprend à se construire, à se connaître mais aussi à découvrir le monde qui nous entoure. Personne, quelle que soit son niveau socio-culturel, sa religion ou encore son orientation sexuelle ne peut prétendre y échapper. D’où l’importance de savoir appréhender ces violences dans leurs multiples formes et les admettre, les accepter, lorsqu’elles sont effectivement présentes. Nous l’avons vu au fil de ce dossier : la majorité des violences conjugales chez les jeunes sont niées et tues par la gent féminine, notamment parce que ces jeunes femmes ne se reconnaissent pas dans les campagnes de sensibilisation réalisées autour de ce sujet, mais également parce que la violence masculine au sein de notre société passe encore inaperçue, est intériorisée ou non remise en question. Encore une des fichues conséquences de notre société patriarcale ! Les associations – dont font partie LBW – ont encore et toujours du pain sur la planche si elles veulent continuer à participer à l’édification d’une société plus adelphique, plus égalitaire et solidaire pour les générations futures. Et c’est ce que nous nous efforçons de faire, jour après jour.
Sources
- « Les relations amoureuses des jeunes (de 12 à 21 ans) sont-elles violentes ? », France Baie, Analyse UFAPEC, novembre 2017.
- « Au nom de l’amour : les violences dans le couple », Maryse Jaspard, 2007. Étude consultable en ligne via le lien : https://www.cairn.info/ revue-informations-sociales-2007- 8-page-34.htm
- « La lutte féministe au coeur des combats politiques », Le Monde diplomatique, août 1998. Article consultable sur : https://www. monde-diplomatique.fr/1998/08/ BOURDIEU/3940
- Plan de prévention des violences et des comportements abusifs auprès des adolescent·es et des jeunes adultes, Province du Brabant wallon.
- « Chez les moins de 25 ans, une femme sur cinq est victime de violences conjugales », Claire Sejournet, Psychologies, 8 mars 2021.
- « Violences dans les couples adolescents, comment réagir ? », Fédération de Centres d’Information et de Documentation pour Jeunes (CIDJ).
- « Comment Twilight glamourise les relations toxiques et la violence masculine », Kalindi Ramphul, Madmoizelle.com, 27 avril 2020.
- « Comptes Fisha : le revenge porn explose avec le confinement », Moustique, Marise Ghyselings, 27 avril 2020.
- Site internet de l’Institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes
- « Punir le revenge porn », Céline Téret, L’Essentiel, 27 novembre 2020.
[1] La ligne Ecoute Violences Conjugales a enregistré trois fois plus d’appels par jour durant la crise sanitaire.
[2] Celle-ci peut être téléchargée gratuitement sur le site : https://www.brabantwallon.be/bw/news/nouvelle-brochureviolences- entre-partenaires.html
[3] Et interprétés respectivement à l’écran par Kristen Stewart et Robert Pattinson.
[4] C’est un mécanisme de surveillance de personnes, d’objets ou de processus qui repose sur les nouvelles technologies et qui s’exerce à partir et sur des réseaux d’information, tel Internet.
[5] Selon l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, « le revenge porn consiste à diffuser des images de nus ou à caractère sexuel sans l’autorisation de la personne qui apparaît sur ces images. Peu importe que la personne représentée ait donné l’autorisation de créer ces images ou qu’elle les ait créées elle-même ; dès lors que cette personne n’a pas donné l’autorisation de montrer ou de diffuser ces images, il est question de revenge porn ».
[6] Néologisme composé des mots anglais slut (salope) et shame (honte) qui désigne le fait de critiquer, stigmatiser, culpabiliser ou encore déconsidérer toute femme dont l’attitude, le comportement ou l’aspect physique sont jugés provocants, trop sexuels ou immoraux.
[7] https://www.facebook.com/stopfisha
[8] Chiffre disponible au 29 juin 2021.
[9] https://enavanttoutes.fr/
[10] Celui-ci est disponible du lundi au samedi, de 10 h à 21h.
[11] Voir la rubrique ci-dessous « Les numéros essentiels ».
[12] Littéralement, en anglais, « un signaleur de confiance ».
[13] Celui-ci est téléchargeable gratuitement via le lien : https://igvm-iefh.belgium.be/sites/default/files/downloads/manuel_revenge_porn_octobre_2021_f.pdf
[14] Voir la rubrique ci-dessous « Les numéros essentiels ».