Les impacts environnementaux de l’agriculture industrielle

Béatrice Touaux

Le 25 mars dernier nous vous proposions, en partenariat avec le Centre Culturel de Rixensart, le spectacle « Nourrir l’humanité, acte 2 ». Dans la foulée, avec le service environnement de cette même commune, nous organisions le 1er festival « Nourrir Rixensart » avec au programme : ateliers cuisines de plantes sauvages, une série de stands sur l’eau, la lactofermentation, les bombes à graines, le compost, les semis, la taille de fruitiers… Précisons, pour certain·es qui penseraient que tout ceci n’est que lubies de bobos, que l’objectif était de questionner et débattre sur nos modes de production et de consommation alimentaires.

Courant 2021, quand nous réfléchissions à ce projet, le leitmotiv était « que se passerait-il si demain Rixensart était paralysée, qu’il n’y avait plus d’énergies fossiles (pétrole ou gaz) pour apporter la nourriture aux citoyen·nes de la commune ? » Évidemment, le sujet n’est pas des plus légers et alors que l’ombre de la guerre en Ukraine ne planait pas encore, nous estimions que cette question était cruciale. Malheureusement la suite des évènements n’a fait que nous conforter dans ce propos. Comme le dérèglement climatique ne semble plus faire trop de doute, la question environnementale et par là nos modes de vie (agriculture, alimentation, urbanisation, tourisme…) sont à prendre très au sérieux. Pour les plus réalistes, il ne fait aucun doute qu’il n’est plus possible d’inverser la tendance. Tel le Titanic, le moment où nous pouvions éviter l’iceberg est passé, nous l’avons percuté (je sais c’est dur), maintenant nous devons juste nous adapter aux conséquences de ce choc. Nous avons malgré tout un peu de marge de manœuvre à condition de changer de « lunettes » et surtout de ne pas nous laisser lobotomiser par les mêmes rengaines d’un système qui nous a menés où nous sommes. Évidemment, il a aussi apporté un nouveau mode de vie, mais aujourd’hui, il faut réagir, s’adapter aux changements et ne pas laisser les lobbys de l’agrobusiness dicter leurs lois aux agriculteur·rices, aux politiques et aux consommateur·rices au détriment de la préservation des sols, de la biodiversité, de notre santé…

Quelques chiffres

Certain·es agitent le spectre de la guerre[1] pour encore remettre en question les volontés et actions citoyennes et politiques souhaitant mettre en place une agriculture en phase avec les enjeux environnementaux et pour une alimentation saine répondant aux besoins de tous·tes. Pour elleux, chaque centimètre carré de terre doit être exploité pour éviter le risque d’une famine. Mais qu’en est-il réellement ?

Aujourd’hui dans le monde[2] entre 25 et 33% de la nourriture produite est perdue ou gaspillée tout au long de la chaine de production, c’est à dire du champ à l’usine de transformation en passant par les transports, le stockage et pour finir de notre cuisine jusqu’à notre poubelle. Ce gaspillage pharaonique représente 1,3 milliard de tonnes de nourriture, dans le même temps près de 900 millions de personnes ne mangent pas à leur faim[3]. La Belgique[4] est un très mauvais élève car sur l’ensemble de la chaine, on estime à 345 kilos la nourriture gaspillée par an par habitant·e, la moyenne européenne[5] étant de 173 kilos. Sur ces 345 kilos, on compte environ 27% de nourriture jetée uniquement par le·a consommateur·ice soit 97 kilos par Belge. L’empreinte écologique de ce gaspillage est colossale car elle représente l’équivalent de la consommation énergétique de la France et de l’Allemagne réunies et l’équivalent annuel de la consommation en eau du Mexique[6]. Il semble donc y avoir un peu de marge.

 

Un peu de physiologie végétale

Par ignorance, ou manque d’intérêt, nous méconnaissons la nature ; la façon dont elle fonctionne, s’organise et interagit dans son milieu, s’adapte, se développe ou se reproduit. Nous devrions avoir un peu plus de respect pour les plantes et leurs milieux qui ont rendu possible la vie sur terre.

Les écosystèmes[7] utilisent deux grands mécanismes physiologiques : la respiration (absorption d’oxygène (O2) et dégagement de dioxyde de carbone (CO2) et la photosynthèse, qui est le processus inverse, nécessaire à la fabrication des éléments constitutifs de la plante comme les hydrates de carbone (sucres). Pour fonctionner correctement, ces deux mécanismes nécessitent une fourchette de température adéquate, de l’eau (H2O), une source d’azote (N) pour fabriquer les protéines et de la lumière.

La vie du végétal dépend de l’équilibre entre la respiration qui a lieu nuit et jour et la photosynthèse (absorption de CO2 et dégagement d’O2) qui ne se produit que le jour par l’action de l’énergie solaire. En hiver où les jours sont plus courts la plante hiberne, il n’y a plus de feuille pour la photosynthèse ni la respiration. La nature se met en pause pour se préserver. Malheureusement, le changement climatique met à mal ce génial processus.

Cette magnifique usine qu’est la plante permet via ses chloroplastes[8] la réaction chimique suivante :

En journée, la photosynthèse est plus importante que la respiration (flèche plus épaisse). Les plantes captent le CO2, l’utilisent comme source de carbone C pour créer les composants essentiels à leur développement (hydrates de carbone, lipides et protéines) et libèrent de l’oxygène O2. Elles sont les seules (avec les cyanobactéries) à fabriquer leurs propres hydrates de carbone à partir du dioxyde de carbone, d’eau et de lumière. Tous les autres êtres vivants incapables de cette prouesse dépendent donc des plantes (n’oublions pas la chaine alimentaire). En résumé, elles sont vitales à notre existence.

Un autre composé essentiel au développement des plantes est l’azote N. En effet, une protéine est un assemblage d’acides aminés et un acide aminé est, comme son nom l’indique, une molécule ayant une partie acide (-COOH) et une partie amine (-NH ou -NH2). Les protéines que la plante fabrique vont entrer dans sa construction générale.

Les plantes produisent donc leurs propres matières organiques principalement à partir de ces 4 atomes C, H, N, O provenant des molécules d’eau, de dioxyde de carbone, d’oxygène et d’azote réagissant sur les organites internes à la plante, le tout ne pouvant se faire que grâce à l’énergie solaire. Un déficit dans une de ces molécules implique le ralentissement de la croissance de la plante voire son extinction. Pour que ceci n’arrive pas il est essentiel que toutes les conditions soient réunies, à savoir de l’air, de l’eau et un sol parfaitement adapté à la vie de la plante.

Le sol, l’élément à ne pas négliger

Le sol[9] est constitué à 95% d’une fraction minérale (cailloux, graviers, argiles, …), d’une matière organique morte appelée humus, d’organismes vivants comme des bactéries, champignons, vers, arthropodes…, d’eau et d’air. Les argiles et les humus forment un complexe essentiel qui est une ressource d’énergie et d’azote ainsi qu’une ressource de sels minéraux. Tous les constituants donnent également à la structure du sol ses propriétés mécaniques d’élasticité. Rien qu’en Europe on répertorie plus de 320 types de sol présentant des propriétés physico-chimiques et biologiques différentes. Le sol filtre, transforme et est le plus important puits de carbone au monde (1 500 à 2 400 milliards de tonnes).

La protection du sol est donc essentielle à toute vie sur terre, pourtant il est très souvent négligé, sa dégradation l’empêche de tenir son rôle et entraine inéluctablement la détérioration de tous les autres écosystèmes. La littérature, des blogs paysans à toutes les institutions étatiques spécialisées, est importante pour alerter sur cette dégradation. Il ne fait plus de doutes que l’agriculture conventionnelle avec son arsenal d’engrais, de pesticides, d’insecticides mais également l’urbanisation, le tourisme… mettent en danger le sol mais également la faune et la flore associées. L’Europe s’interrogeait déjà il y a 20 ans sur la nécessité d’enrayer la dégradation des sols et a lancé en 2020 (il est temps !) l’observatoire européen des sols (EUSO), plateforme qui soutient l’élaboration des politiques de surveillance, de sensibilisation, de recherche et d’engagement citoyen liées aux sols.

En 2019, un rapport de l’ONU10 pour l’alimentation et l’agriculture rappelait que l’équivalent d’un terrain de foot est érodé toutes les cinq secondes. 75% de la surface de la Terre est dégradée et à ce rythme 90% des sols sont menacés dans moins de 30 ans. Contrairement à ce que l’on peut croire les sols sont comme les énergies fossiles, c’est-à-dire qu’ils sont quasi non renouvelables. En effet, il faut compter entre 200 ans et plusieurs milliers d’années pour former un centimètre de sol[11]. Tout ceci est naturellement long car le sol abrite plusieurs milliards d’organismes vivants par gramme ou plusieurs tonnes par hectare dans les trente premiers centimètres de sol[12]. Il doit prendre le temps nécessaire à l’émergence de toutes ces vies sans quoi la zone devient un désert.

 

L’agriculture du 19ème siècle à nos jours

L’agronomie du 19ème siècle cultive le sol avant la plante, il est considéré comme le chaînon essentiel dans la production agricole. Les pratiques paysannes sont optimisées avec la diversification des cultures par l’introduction des espèces américaines, les prairies sont utilisées pour l’élevage… Mais il faut des engrais phosphatés et azotés pour maintenir la fertilité des sols et augmenter la production agricole. Une étude[13] récente tend à démontrer que les anglais, jusqu’en 1860, envoyaient des équipes récupérer les squelettes des soldats (et des chevaux) tués sur les champs de batailles, voire vider les fosses communes, les expédiaient en Angleterre et traitaient les ossements pour servir d’engrais.

Évidemment le fumier, les excréments de toutes sortes étaient utilisés depuis longtemps. Toujours dans cette période, le guano[14] (excréments d’oiseaux marins), dont les gisements étaient des ressources stratégiques pour lesquels le Chili, la Bolivie et le Pérou se sont battus, est une des principales sources d’engrais.

Il est temps de faire appel à la chimie pour trouver une solution suffisante et économique (et moins morbide). C’est en 1913 que l’Allemand Fritz Haber met au point le meilleur procédé (toujours utilisé) pour fabriquer de l’ammoniac, produit de départ des engrais azotés. Ses travaux réalisés sous la houlette de Carl Bosch, directeur de recherche de la société BASF – géant mondial de l’industrie chimique -, aboutissent au procédé Haber-Bosch.

Malheureusement la 1ère guerre mondiale est à nos portes et ce procédé va, avant de fertiliser les sols, d’abord et surtout servir à la production d’une nouvelle génération d’explosifs, de poudre et de gaz de combat. A la fin de la guerre, ce stock de produits meurtriers fabriqués en énorme quantité, doit être évacué et va donc être reconverti en herbicides, pesticides ou autres produits phytosanitaires. De leur côté, les véhicules militaires serviront de modèle à la fabrication de tracteurs ou autres matériels agricoles. Mais il faut attendre la fin de la 2ème guerre mondiale et la volonté appuyée des USA[15] pour arriver au tournant d’une agriculture industrielle imposée, d’une manière ou d’une autre, quasi au monde entier. C’est ce que l’on a appelé « la révolution verte » (ça c’est du greenwashing) qui démarre complètement en Europe dans les années 60.

Cette révolution repose sur 4 piliers :

  • Des semences à haut rendement
  • Des intrants (engrais, pesticides…)
  • De l’irrigation
  • De la mécanisation

Ce schéma impose une uniformisation des produits avec la disparition des espèces végétales locales dites rustiques. On oublie le sol, on pense produit. Les nouvelles semences semblent plus performantes mais sont plus sensibles, il faut donc y associer engrais et surtout, pesticides, fongicides, herbicides pour qu’elles puissent croitre dans un milieu qui ne leur est pas naturellement favorable. Des espèces gourmandes en eau nous obligent à créer des systèmes d’irrigation, rien qu’en France[16] près de la moitié de la consommation d’eau nationale sert à irriguer. Pour finir, on transforme complètement le paysage par le remembrement pour créer de grandes surfaces cultivées avec l’aide de gros engins motorisés. Il est donc aisé de comprendre comment les sociétés de l’agrobusiness ont cadenassé le système obligeant les agriculteur·rices à acheter semences, intrants, matériel agricole de tout type. Ils ont mené une politique soutenue de formation et de promotion de leurs produits pour convertir les paysan·nes. Pour l’investissement, ils ont permis l’accès au crédit[17] et l’endettement des paysan·nes. Le tableau n’a pas été sombre pour tout le monde, même si beaucoup d’agriculteur·rices ont financièrement réussi, ils sont tous pieds et poings liés à ce système. Très vite il a fallu mettre en place une politique agricole commune (PAC) nécessaire à la gestion de cette industrie nourricière et dont le but premier tout à fait louable était de réguler le marché pour que les exploitant·es puissent décemment vivre de leur travail. Malheureusement, il y a quelques grains de sable dans les rouages de ce système qui a subsidié grassement les grosses exploitations au détriment des petites. Rien que ces 30 dernières années, nous sommes passés en Wallonie[18] de presque 30 000 exploitations à moins de 13 000, pour une surface similaire (donc à des exploitations plus grandes) avec moins de 2 personnes par exploitation. Pourtant selon une enquête de 2016[19], 86% des agriculteur·rices gagnent moins de 2000€ par mois pour 70h de travail hebdomadaire, 40% seraient même en dessous des 1000€ mensuels.

Aujourd’hui, cette agriculture est à son point de rupture car cette industrialisation de la nature conduit à la disparition de la biodiversité (par le remembrement : destruction des lieux de vie de nombreuses espèces, par l’épandage d’intrants : destruction massive des insectes et de leurs prédateurs), la dégradation des sols (pollution par les intrants chimiques, par le labourage et la mise à nu des sols) et la pollution des nappes phréatiques et de l’air. L’eau douce, nécessaire – entre autre – à l’irrigation[20] des cultures et à la boisson[21] des animaux d’élevage (100 litres d’eau/jour pour une vache en lactation) devient plus rare (la sécheresse est déjà installée depuis des années). Les énergies fossiles (pétrole et gaz) nécessaires à tout ce fonctionnement ont des coûts de plus en plus importants et nous rendent terriblement dépendants de certains pays, comme 2016nous le voyons actuellement avec la Russie engendrant des enjeux sociopolitiques extrêmement risqués. N’oublions pas les émissions des gaz à effet de serre (GES) générés par toute cette exploitation. En effet en 2015, le GIEC estimait à 25% la part des émissions des gaz à effet de serre liées entre autres à une consommation des énergies fossiles à tous les niveaux de l’exploitation agricole ou forestière que ce soit pour la production des engrais, la mécanisation (tracteurs, …), la maintenance des serres, le transport des matières premières… sans compter une part encore plus importante pour le transport des produits transformés, le traitement, le conditionnement, le stockage et la chaine du froid… Évidemment, l’élevage intensif des ruminants, dont les bactéries se trouvant dans l’estomac émettent du méthane (CH4), contribue fortement à ces émissions. De plus, l’intensification des élevages va de pair avec l’agriculture car selon une étude de Greenpeace[22] 60% des céréales cultivées en Europe servent à l’alimentation animale (56,4% en 2022 en Belgique[23]), sans compter l’exportation massive de soja[24] qui rentre dans cette alimentation et qui nous rend totalement dépendant de l’Amérique du sud (cultivé sur des surfaces déforestées) et des États-Unis. Rien que pour satisfaire les besoins en Soja de la Belgique, il faudrait une surface agricole de la taille de l’ensemble du territoire.

En Belgique, nous surproduisons du poulet et des produits laitiers, est-ce vraiment nécessaire ? Aujourd’hui la sécheresse oblige certain·es éleveurs à vendre ou laisser mourir leurs animaux car ils n’ont plus de quoi les nourrir. La plupart des céréales utilisées pour la nourriture animale ne pourrait évidemment pas servir aux humains mais il faut diminuer cette part et repenser notre consommation de viande (surtout bovine) et de dérivés de produits animaux. 64% des agriculteur·rices[25] estiment que la Belgique ne produit pas assez de nourriture pour être auto-suffisante. Bref, vous l’avez compris, ce système est devenu complètement kafkaïen. Nous n’avons pas d’autres choix que de remettre de l’ordre dans cette organisation qui court à sa perte et à notre perte. Il faut retrouver une nature qui joue son rôle, une suffisance alimentaire qui ne nous met pas en danger et qui ne peut pas être un moyen de chantage d’un quelconque dictateur, ou un jouet de spéculation pour d’autres. Il est temps que nous réagissions et adoptions une agriculture plus adaptée. L’agroécologie est peut-être une autre voie, c’est ce que nous verrons dans le prochain CALepin.

 

Sources

[1] « La guerre en Ukraine : le monde agricole retient son souffle » par Laurence Girard, Le Monde, 2 mars 2022
[2] « Le poids du gaspillage alimentaire » par Tristan Gaudiaut, Statistica, 8 mars 2021
[3] « Le grand gaspillage alimentaire » par Jean-François Pollet, CNCD, 26 mai 2015
[4] « Les conseils de l’AFSCA pour lutter contre le gaspillage alimentaire », communiqué de presse AFSCA, 27 septembre 2021
[5] « Gaspillage alimentaire : les eurodéputés veulent des actes » Les Echos, mai 2017
[6] « Le gaspillage alimentaire représente une perte d’énergie de 4 000 milliards de mégajoules par an » par Céline Deluzarche, Futura Planète, novembre 2021
[7] « Comprendre l’agroécologie. Origines, principes et politiques » par Matthieu Calame, 2016
[8] « Les chloroplastes sont des organites présents dans le cytoplasme des cellules eucaryotes photosynthétiques (plantes, algues). Ils jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement d’une cellule végétale car ils permettent de capter la lumière à l’origine de la photosynthèse. Par l’intermédiaire de la chlorophylle qu’ils possèdent et de leurs ultrastructures, ces organites sont capables de transférer l’énergie véhiculée par les photons à des molécules chimiques (eau). Les chloroplastes jouent un rôle important dans le cycle du carbone, par la transformation du carbone atmosphérique en carbone organique. » Wikipédia
[9] « Comprendre l’agroécologie. Origines, principes et politiques » par Matthieu Calame, 2016
[10] « L’ONU appelle à empêcher l’érosion des sols pour protéger notre avenir » ONU, 5 décembre 2019
[11] « Dégradation et érosion des sols : cinq chiffres chocs sur un danger mondial » par Marina Fabre pour novethic, 19 décembre 2019
[12] « La diversité des organismes du sol » Supagro
[13] « Les morts de Waterloo ont-ils été transformés en fertilisant agricole au 19ème siècle » par Bernadette Arnaud, Sciences et Avenir, 21 juin 2022
[14] « Le rôle essentiel de la guerre dans l’évolution de l’agriculture » par Jean-Luc Galabert, Guerre moderne, 5 novembre 2020
[15] « La révolution verte, un instrument de gouvernement de la « faim dans le monde ». « Une histoire de la recherche agricole internationale », dans « Le gouvernement des technosciences » par Lise Cornilleau et Pierre-Benoit Joly, 2014
[16] « Les surfaces irriguées en hausse depuis dix ans en France », par Angela Bolis, Le Monde, 27 juin 2022
[17] « Les banques de développement n’ont pas vocation à financer l’agrobusiness », Collectif, 19 octobre 2021 CADTM
[18] https://etat-agriculture.wallonie.be/contents/indicatorsheets/EAW-A_I_a_2.html
[19] « Combien gagne un agriculteur en Belgique ? » Trends Tendances, juillet 2016
[20] https://www.biowallonie.com/wp-content/uploads/2020/05/La-gestion-de-leau-en-agriculture-biologique-mars-2020.pdf
[21] « Combien de litres d’eau faut-il vraiment pour produire un kilo de viande de boeuf ? », RTBF, 27 février 2017
[22] « L’agriculture européenne sert principalement à nourrir le bétail et alimenter les voitures plutôt que les gens » par Quentin Debode, Greenpeace, 16 octobre 2020
[23] « Chiffres clés de l’agriculture 2022 » Statbel
[24] « La demande de soja pour l’élevage en Belgique » WWF, 2019
[25] « Combien gagne un agriculteur en Belgique ? » Trends Tendances, juillet 2016

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